La gestion des milieux naturels

Les paysages de la pointe de Givet se sont profondément modifiés au cours de la dernière moitié du XXe siècle.
En un demi-siècle, quasiment 90% des pelouses se sont embroussaillées. Autrefois elles étaient maintenue ouvertes grâce au pâturage des vaches, des moutons, des chèvres, à la fauche et au brûlis des refus.

Dans les années 1970, suite à la modernisation agricole, les agriculteurs ont délaissé ces zones peu productives.

Dans un premier temps, débroussailler, abattre et faucher

Une des actions majeures sur la réserve naturelle est d’intervenir pour supprimer les arbustes et les arbres couvrant les pelouses sèches qui font la richesse de cette réserve. Quelques îlots, constitués d’arbustes à fruits (aubépines, églantiers...), sont néanmoins conservés dans les zones dégagées afin de favoriser la présence des oiseaux et des insectes. Par endroit, des tas de bois sont laissés sur place pour servir de zones de refuge pour les petits mammifères et d’hibernation pour les insectes et les reptiles (lézards et serpents).
 

Le secteur du Mont d'Haurs en mars 1956 (à gauche) et en 2005 (à droite).
Ces photographies aériennes illustrent bien la progression de la forêt sur toutes les zones ouvertes, suite à l'abandon
progressif des pratiques agricoles. BD ortho - © IGN-Paris 1956 et 20005

 

Gyrobroyage sur le Mont d'Haurs ©ONF

 

 

 

 

 

 

 

Ensuite, idéalement, installer du pâturage

Ensuite, une fauche régulière est nécessaire pour éviter que les buissons et les arbustes ne poussent à nouveau. Ces travaux sont réalisés à l’automne et en hiver pour ne pas nuire à la faune. Pour maintenir les pelouses ouvertes dans la durée, la solution la plus efficace serait de faire pâturer ces espaces, comme cela se faisait autrefois.

Pâturage sur le Mont de Fromelennes ©ONF